Le Grand Filtrage
Cet article se veut une compilation et clarification des articles que j’ai écrits jusqu’ici sur ma théorie du Grand Filtrage (je me suis rendu compte après écriture qu’il existait déjà une théorie portant ce nom, pour expliquer notre solitude cosmique).
Rétrospective
Liste des articles écrits précédemment :
Modèle
Je commence chaque article en présentant la théorie comme une théorie du complot. Cependant, avec le recul, je pense que c’est plutôt une sorte de modèle.
En premier lieu, le modèle accepte les résultats d’autres modèles, en particulier ceux de l’effondrement catabolique et du pic pétrolier : les ressources disponibles s’amenuisent.
En second lieu, je regarde ce qui a été pratiqué jusqu’ici pour gérer ce problème, et j’en déduis ce qui peut être fait dans un futur proche.
Après avoir vu le gouvernement implémenter le pass sanitaire pour gérer les ressources hospitalières (et peut-être les ressources énergétiques), il n’est pas aberrant de s’attendre à ce que cette logique soit réappliquer ailleurs. Après avoir vu l'étouffement économique de l’écologie punitive, je m’attends aussi à le voir ailleurs.
Le motus operandi est le nudge, plus ou moins fort, rarement l’interdiction pure. C’est souple et adaptable partout. Cela génère du Pouvoir et des Largesses.
Théorie
La théorie suit donc cet amenuisement des ressources et prédit sa gestion. Il y a plusieurs façons de gérer :
Moins pour tout le monde (rationnement)
Moins pour certains, autant/plus pour les autres (pass, inflation)
Moins de monde (la méthode écofasciste, fantasmée par ceux qui s’imaginent que le vaccin est une arme de génocide mondial)
Les avancées techniques font que les méthodes évoluent : le numérique permet le pass sanitaire, l’euro numérique, l’empreinte carbone (pour bientôt), le pass alimentation, et même les confinements, qui n’ont tenu socialement que grâce aux écrans plus qu’au quoi-qu’il-en-coute dont on payera le coût absurdement élevé.
Il y a deux façons de filtrer : le filtrage nationaliste et le filtrage mondialiste. Le premier consiste à sanctionner un pays entier, qu’il soit la Russie ou l’Iran. Le second est la version pass sanitaire, appliqué quasi-mondialement, où à l’intérieur de chaque pays on vient choisir qui est filtré et qui ne l’est pas.
L’issue reste généralement favorable aux élites, mais les ressources vont continuer à diminuer, donc le cercle de ces élites devra naturellement diminuer aussi.
Les dynamiques qu’on a pu observer pendant le covid vont en ce sens : enrichissement absurde d’une très petite caste et appauvrissement de tous les autres.
Et nous payons aujourd’hui la note, à chaque plein de gazole, à chaque caddie rempli, à chaque heure de chauffage.
La classe moyenne est mijotée à feu doux, alors qu’elle doit financer le train de vie de la diversité heureuse et chômeuse, les retraites exorbitantes, les fonctionnaires inutiles, les ultra-riches. Tout ça pour avoir peur dans la rue et dans le métro, ne pas faire de gosse, car elle vit dans des maisonnettes faute de mieux, avoir des routes défoncées, des hôpitaux délabrés, des écoles lamentables, des dirigeants exécrables.
Nous devons détruire ce système avant qu’il nous détruise. Il n’y a rien à gagner à coopérer.
Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.