Le vieux est un assisté comme les autres
Ou du caractère anti-civilisationnel du retraité moyen
En 2022, la France réélit Macron après une non-campagne, dont le seul argumentaire était principalement “moi ou le fascisme” (spoiler : on aura les deux), et de façon secondaire l’âge de la retraite. Macron, le président des jeunes, est réélu par les vieux (et les CSP+).
Passé la gueule de bois, des rapports émergent pour dire que cette réforme n’est pas économiquement nécessaire (ce qui ne signifie pas qu’elle n’est pas souhaitable).
Recensement
Actuellement, on a 29,7 millions d’actifs, 16,7 millions de retraités. Soit 0,56 retraité par actif. Les projections pour 2050 font grimper ce ratio à 0,69. On a également 610 000 vieux en EHPAD, projections en hausse.
Raffinons : on a 6 200 000 chômeurs, 300 000 sans emplois, 5,6 millions de fonctionnaires. Donc 15,4 millions de productifs qui ont à charge 54,6 millions d’improductifs (et avec le phénomène des bullshit jobs on pourrait raffiner encore). Donc un ratio de 3,5 improductifs / productif.
Mais tous les improductifs ne sont pas égaux : un enfant est un investissement, on paye son éducation en espérant qu’il soit le prochain Elon Musk, un fonctionnaire apporte un service utile (souvent une assurance au capital, le pompier ne produit rien, mais sauve le capital productif des flammes). Un cassos au RSA ne produit rien (et souvent dérange les productifs). Un vieux produit… Quoi ?
Et nos retraites ?
Le vieux se défend en faisant déflexion et en pointant les petites retraites. Comme Fabry l’avait dit, cet argument est fallacieux : le niveau de vie médian des retraités est 1850 euros/mois, 4,6% supérieur aux actifs, et ce, sans tenir compte de l’avantage à être propriétaire. Ils sont deux fois moins souvent pauvres que les actifs également. Les petites retraites sont rares.
Apport vieux
Apport des vieux : parfois, certains, gardent les petits-enfants quand les parents vont travailler (pour financer les retraites).
Retrait des vieux : outre qu’ils nous embêtent le samedi matin en courses et qu’ils votent Macron, les vieux pèsent sur l’hôpital (l’essentiel des dépenses de santé sont concentrées en fin de vie). Ils participent à la fuite de capital en allant vivre la dolce vita en Espagne et en Costa Croisières. Ils pèsent sur l’immobilier dont le prix est insoutenable pour les millenials et zoomers. Ils pèsent même sur la religion (combien de paroisses tenues par des viocs ?). Leur haute préférence temporelle pèse sur l’investissement (ils ont besoin de liquidités maintenant plutôt que plus tard, donc une préférence pour le rendement rapide plutôt que l’investissement).
Le système alimente l’immigration massive pour équilibrer les comptes. Ils sont généralement défavorables à l’innovation (il est facile de trouver des vieux qui répètent que les jeunes sont sur face de bouc et collés à leur smartphone).
Leur poids est dysgénique (ils alimentent le coût de la vie au vu des ratios précédents, d’où que seuls les cassos se reproduisent). Ils alimentent la dette publique.
Fausses solutions
Repousser la retraite ne règle pas le problème actuel, qui est qu’il y a trop de vieux. Faire trimer les jeunes n’a aucun sens après autant d’améliorations de la productivité. Les vieux ne font que protéger leur rente et leur pouvoir, tout en participant à l’effondrement civilisationnel.
Le véritable problème est l’espérance de vie : vous ne pouvez avoir une haute espérance sans déséquilibre démographique. Au vu de la situation à l’hôpital, de l’obésité rampante et autres soucis, cette espérance devrait baisser, mais le problème ne se réglera pas tout seul.
J’ai tendance à penser qu’il faut décourager la rente et rémunérer le travail. Une taxation plus intense du capital, surtout immobilier, rendrait la position du vieux propriétaire de trop d’immobilier inconfortable, tout en libérant de l’espace vital pour les jeunes en âge d’entreprendre et procréer. Les comportements anti-sociaux des vieux doivent être fortement découragés, avec virulence si besoin : assez des vieux grassouillets qui dégueulent h24 sur les jeunes fainéants, des vieux qui réclament une descendance sans offrir de gage en échange, des vieux qui réclament une plus grosse retraite chaque fois qu’on offre quelques liasses aux prolétaires... Et je ne supporterai aucun discours à base de “patoulévieux”. La numérisation de la société, qu’ils ne supportent pas, notamment pour les démarches publiques, doit s’amplifier. Globalement, les liquidités doivent couler vers les jeunes générations, vers le futur, plutôt que vers les vieux et le passé. Cela ne signifie pas nécessairement se vendre au Progrès. La jeunesse doit être libérée et pouvoir s’épanouir, financièrement, spirituellement, physiquement. Les groupes de jeunes à l’image des anciens wandervogels doivent être encouragés.
Modern world not bad just because modern; and it is better than some ages in the past. Many parts of past were as bad, or worse, than our situation, and for the same reasons. The modern is “nothing new”: it is the return of a very ancient subjection and brokenness under new branding, promoted by new concepts and justifications. If you want to see our future look to Europe as it existed before 1600 BC, or much of the world as it was until recently and still is….the communal life of the longhouse with its young men dominated and broken by the old and sclerotic, by the matriarchs, the blob and yeast mode in human life overtaking and subjecting all higher aspiration. Aztec “cities” with twenty morons sleeping and eating off the floor, demagogued in the masses by blood-hungry priests with dead eyes. It is no different if they use the doxies of Reason and Logos to cart us off to this life.
Bronze Age Mindset