Le Grand Filtrage 2 : écologie punitive
Le Grand Filtrage est une “théorie du complot” élaborée par moi-même, elle décrit un processus itératif d’exclusion progressive et contrôlée de pans de plus en plus larges de la population hors de l’économie mesurée. Le Grand Filtrage vise à exclure des circuits économiques certaines populations, alors que l’économie se contracte et se contractera, afin de maintenir les privilèges et les rentes d’élites et décideurs tout en camouflant la contraction économique auprès de leur base servile.
Ecologie politique
L'écologie, telle qu'elle s'incarne à travers notre paysage politique, notamment chez les partis estampillés écolos, n'a plus grand chose à voir avec l'environnementalisme d'il y a encore quelques décennies ou l'amour réel de la nature. Non, cette écologie est une réduction de la défense de l'environnement au problème du CO2, à la manière d'une IA dans un paperclip-problem. C'est-à-dire que le seul et unique but est la réduction des émissions de gaz à effet de serre, CO2 ou méthane, en faisant fi d'autres problématiques concurrentes, écologiques ou non. Le tout est généralement saupoudré de wokisme, de gauchisme : rappelez-vous Sandrine Rousseau et son mari déconstruit. Rappelez-vous les éco-féministes, qui nous expliqueront que la production massive de dildos en plastique est nécessaire pour éviter le réchauffement climatique.
Absurdités écologiques
L'écologisme est généralement de Gauche. Il est cependant tout à fait possible d'être de Droite et de défendre l'environnement, je dirai personnellement que c'est nécessaire même. Cependant, restons-en au fait que ce courant reste largement gauchiste aujourd'hui, j'avance que cette combinaison est régulièrement absurde, au delà de la critique droitarde habituelle de l'image de la pastèque.
Immigrationisme et Rousseau-isme béat : les écolos défendent la veuve et l'orphelin immigrés, et ont régulièrement une opinion positive du tiers-monde, lequel ne serait pas entaché des vices polluant du monde blanc (ce que j'appelle Rousseau-isme, puisqu'Emile nous parlait du "bon sauvage", rien à voir ici avec la Sandrine précédemment citée). Tout cela alors que le tiers-monde est peuplé de gens souvent sales, pour ne pas dire crades. Pour les immigrés, ceux-là s'adaptent rapidement à notre mode de vie et deviennent donc de bons pollueurs à leur tour. Inutile d'épiloguer également sur le fait que certains veulent priver le monde blanc du privilège pollueur pour le redistribuer au tiers-monde.
Féminisme polluant : l'écologie est généralement féministe, en avançant typiquement qu'il est nécessaire de réduire la population (blanche, ce qui rejoint mon point précédent) pour réduire les émissions. Le raisonnement n'est pas absurde en lui-même, les droits des femmes étant effectivement très efficaces pour réduire la natalité, mais il omet d'autres éléments : molécules contraceptives rejetées dans la nature, aux effets sur l'Homme mais aussi sur la faune et flore, par exemple. Ce n'est pas du CO2 donc ce n'est pas grave... On passera également sur le caractère complètement déraciné de l'idéologie, qui entraine des mutations sociales et des instabilités, mais cela pourrait faire l'objet d'autres articles.
Homogénéité humaine : les écolos ont tendance à aborder les problèmes à l'échelle planétaire, ce qui n'est pas absurde en soi, mais semblent néanmoins oublier que la Terre n'est pas une sphère uniforme, mais contient des environnements divers. Même la diversité humaine qu'ils vantent n'est que façade chez eux, comme tout le gauchisme il entraine une homogénéité des cultures et des populations. Cela les pousse également à promouvoir des solutions pour la population entière, notamment le véganisme, en oubliant que la diversité humaine s'exprime également dans nos intestins, et que certains endroits sont mieux adaptés à d'autres régimes : les inuits se nourrissaient par exemple de poisson, leur demandera-t-on de cultiver du tofu dans la glace ? Imposera-t-on le soja aux quelques tribus de chasseurs-cueilleurs restantes, et pour l'essentiel carnivore ? Le régime semblant provoquer des carences évidentes chez de nombreux adeptes, certains endroits ne peuvent être cultivés, mais peuvent être utilisés en prairies, cette solution est un mirage, et je ne parle pas des soutiens curieux au délire, entre sectes, chrétiens fondamentalistes, ou encore industriels dont la vertu est soumise aux marchés.
La Planète éolienne : on entre ici au cœur de l'absurde : les écolos, en vantant les énergies renouvelables, ne semblent pas anticiper, pour la plupart, que pour subvenir aux besoins en énergie de notre population, il faudrait rapidement recouvrir le globe de panneaux solaires ou éoliennes, en rasant forêts, villages etc. L'excellent Paul Kingsnorth aborde bien ces sujets.
Dans les faits, toutes ces absurdités discréditent ces mouvements, ce qui ne signifie pas qu'il n'y ait aucun problème (continent de plastique, microplastiques, particules fines...), ou qu'ils aient toujours tort, mais cela me semble suffisant pour émettre l'avis que ces gens ne sont pas mus par la défense de l'environnement mais par autre chose.
Filtrage écologique
Revenons cependant à notre complotisme impie et voyons comment s'articule cet écogauchisme et notre Grand Filtrage.
Quel est le projet de nos écolos ? Principalement remplir nos rues de bolides électriques, nos toîts de panneaux solaires, et retirer la viande de nos assiettes. On n'y est pas encore, alors comment feront-ils ?
Simple, ils feront ce qu'ils font déjà, faire de votre vie un enfer : hausse du prix des carburants, interdictions progressives (ou brusques), réglementations étouffantes...
Redescendons sur Terre une seconde : qui pourra se permettre de rouler en électrique (ou mieux, se passer de voiture) ? Qui peut se permettre de bouffer carencé ou hors de prix ? Qui peut bien considérer la Terre comme un globe uniforme, s'extasier sur la "Diversité" qui est une richesse, tout en se castrant volontairement ?
Vous connaissez évidement la réponse, nous avons ici affaire à nos proverbiaux bobos citadins hors-sol, caste qui correspond en grande partie à ceux que j'appelle régulièrement les Elevés, ceux qui ont la vertu et qui croient (et la question n'est pas quoi mais qui).
A l'inverse, les classes moyennes et laborieuses seront étranglées : vous imaginez l'auto-entrepreneur, qui a besoin de son utilitaire diesel pour transporter son matos, passer à l'électrique ? Le cul-terreux aura-t-il un tracteur électrique pour labourer ses hectares de champs ? Le médecin de campagne qui doit visiter ses patients à travers champs et forêts pourra-t-il continuer avec une voiture à l'autonomie limitée ? L'ouvrier au dos cassé, qui soulève engins et outils, pourra-t-il sérieusement travailler avec les calories et protéines du tofu ? Le banlieusard, qui n'a pas les moyens de se rapprocher de son boulot, qui vit en immeuble et gare sa vieille pollueuse en bas et se recharge à la station d'à côté, aura-t-il une station de recharge ?
Non. Et non, il n'y a pas de plan de rechange. Si vous faites parti de ces démographies, vous serez filtré. L'auto-entrepreneur et son utilitaire ? Nein, à la rue. L'ouvrier et son steak nécessaire ? Nein, au tofu, qu'il crève plus vite. Le banlieusard et sa citadine diesel ? Nein, métro ou vélo, il a qu'à avoir les moyens de se payer un studio en centre-ville plutôt qu'un pavillon avec gazon.
Le filtrage est déjà en cours : les gilets jaunes, ça vous parle ? Ce mouvement qui à la base était constitué de classes moyennes et laborieuses étranglées par le prix à la pompe, tant détesté par les Elevés, vomi par les journalistes, c'était juste l'appel à l'aide des filtrés de l'époque. Et l'étau ne fera que se resserrer, pour l'instant leur vie est difficile, mais elle reste possible, pour l'instant...
Instabilité sociale
Ceux qui se réjouissent de ce plan et étalent leur vertu écologique oublient qu'ils ne sont pas indépendants. Le citadin est dépendant de nombreux acteurs pour se nourrir : outre les agriculteurs, la chaîne logistique, les supermarchés, mais aussi tout le secteur qui permet, actuellement, à cette chaîne logistique de fonctionner : ceux qui ravitaillent les stations essences, ceux qui font tourner les centrales, un frigo ne marchant pas par magie, ceux qui travaillent dans les usines produisant les camions, et j'en oublie forcément. Si demain nos citadins susmentionnés décidaient que toute cette population manque de vertu et décidaient de les filtrer, qui les nourrirait ?
J'ai déjà dit pourquoi les gilets jaunes étaient dans la rue, et que la situation s'empirerait. Si hier ces vilains gueux ont failli prendre l'Elysée, ont tyrannisés les journalistes, boxé des crs en armure, demain, le ventre vide et encore plus nombreux, que feront-ils ? Pensez-vous qu'ils iront gratter les champs à la main pour vous nourrir ? Non, ils viendront vous bouffer vous.
Voila pourquoi les écolos prennent leur temps, malgré leur empressement pour annoncer l'apocalypse : serrer doucement le nœud autour du cou des gueux, mais surement, pour les soft-filtrer : les gueux, au lieu de se rebeller, s'adapteront, la classe moyenne fera de moins en moins de gosses, ça pollue et fatigue de toute façon, ira moins souvent en vacance, ça pollue aussi, et mourra à petit feu sans s'en apercevoir, plutôt que d'aller pendre les "Démocrates" aux lampadaires. Toujours la grenouille dans la casserole.
On endormira ces salops de gueux avec Netflix et le PS-store, on les nourrira comme des serfs, on les imposera pour financer Rance-TV, où des chroniqueurs sauce soja leur chieront dessus entre deux lobotomisations programmées, on non-éduquera leur gosses dans des écoles ghettos, où ils se suicideront sous le harcèlement, où leurs profs les apprendront à se détester et rien d'autre, et puis ces sales gosses remuent trop alors on les mettra sous sédatifs, cette institutions ne produisant déjà pas assez de lèche-culs et de fiottes, on fatiguera ces gueux avec des boulots qui payent pas, ils la ramèneront devant les collègues à la machine à café mais ils fileront droit, et le jour venu ils iront voter, ils iront voter pour une noblionne abrutie et inutile pour les plus téméraires, pour un corbeau qui se rêve en Napoléon alors qu'il n'est qu'un écrivain vaguement pertinent pour les plus sulfureux, et la plupart voteront pour le fossoyeur annointé, trop peur du fascisme. Le plan se déroule sans accroc.
Conclusion
Ils vous détestent, ils vous parlent de vertu et d'écologie mais ne veulent que votre souffrance et votre disparition. Ils vous parlent des animaux, mais ils n'en ont jamais vu. Ils vous parlent de misère humaine mais ne l'ont jamais connue, et la manufacturent ou l'importent. Ils vous parlent de service publique mais ne servent qu'eux-mêmes. Sortez du mensonge et acceptez la réalité : une troupe de petites merdes vous oppressent, et leur dédain ne les sauvera pas de leur propre destin, leur propre destruction. Ne les suivez pas dans cet enfer et soyez décents et humains : ces moribonds n'ont aucun droit sur vous, ne sont pas plus éduqués que vous, pas plus empathiques que vous, et leur richesse n'est que relative, fantasmée et fragile. Leur tolérance n'est que façade qui camoufle leur haine. Ne demandez pas des miettes, mais imposez votre assiette.
Inutile de collaborer : vous êtes le prochain filtrage. Il n’y a aucun échappatoire, votre tour viendra.