I saw once a jaguar in zoo, behind a glass, so that all the bugs in hueman form could gawk at it and humiliate it. This animal felt a noble and persistent sadness, being observed everywhere by the obsequious monkeys, not even monkeys, that were taunting it with stares. He could tell— I saw this! He could tell he was living in a simulated environment and that he had no power to move or live. His sadness crushed me and I will always remember this animal. I never want to see life in this condition!
Bronze Age Mindset
Ils sont partout. Ils sont là, dans les campagnes. Peut-être êtes-vous l’un d’eux ? Suis-je l’un d’eux ? Mais qui sont-ils ?
L’Homme-termite
L’écrasante majorité de l’humanité actuelle n’est pas humaine. Ces individus sont des hommes-termites. Ou des hommes-fourmis, des hommes-insectes, peu importe la traduction, nous parlons-ici du concept que les anglophones ont nommé bugman.
L’homme-termite fait l’objet de nombreuses discussions sur la toile-anglophone, mais le concept semble peu utilisé chez les Gaulois. Il faut dire qu’on est plutôt concentré à se demander si la pénurie de moutarde est la faute de Poutine ou de Macron (alors qu’on s’en fiche complètement).
Qu’est-ce que l’Homme-termite ? Il est souvent décrit comme sur l’image ci-dessus : en premier, il est urbain, souvent geek ou accro aux nouvelles technologies, aux jeux-vidéos. Il possède un physique disgracieux, peut-être lié à son peu d’activité physique, un peu grassouillet et peu musclé. Politiquement, il est parfois décrit comme de gauche, mais le plus souvent c’’est surtout un défenseur du statuquo, centriste, pro-science et lecteur des journaux mainstream, plutôt tiède. Il est excité par les créations culturelles mainstream (Marvel, Star Wars etc), possède des Funko-Pops…
Mais si ces descriptions sont drôles ou utiles, ce ne sont pas les meilleurs, elles sont trop élaborées et spécifiques. La meilleure description nous vient de l’excellent Bronze Age Pervert (BAP).
Bronze Age Mindset, et la Civilisation Pure
Dans son ouvrage, BAP distingue deux types de civilisations : la civilisation à l’occidentale, et la civilisation pure (ou asiatique).
Il faut encore remonter un peu pour comprendre la différence entre les deux. BAP critique le Darwinisme dans son ouvrage. Pour BAP, le Darwinisme ne décrit pas toute la vie, mais la vie sous des conditions extrêmes de stress, celles de l’Angleterre du début de la Révolution Industrielle. BAP réfute que le but de la vie soit la reproduction ad infinito, qui est le comportement de la moisissure, des bactéries, des insectes, des formes de vie inférieures. Par contraste, il existe des formes de vie supérieures dont le but est autre. BAP décrit comment les éléphants, par exemple, préfèrent se suicider que de vivre en captivité, et comment certains peuples humains font de même (le Seppuku des Japonais par exemple). Pour ces formes de vie, le but n’est pas la survie et la reproduction. Leur thelos est plutôt lié à la liberté, à la conquête du territoire, à la beauté. La reproduction n’est qu’un produit de ces comportements et non le but. On pourrait parler de bien vivre plutôt que survivre, mais c’est réducteur.
Même au sein de l’espèce humaine, nous pouvons donc observer cette dichotomie, qui se traduit donc par ces deux civilisations différentes.
Many are domestic animals and happy that way. I speak instead to the men who feel stifled by this bug world.
L’Homme-termite est un paysan. Il est accaparé à la production et à la reproduction. “Toujours plus” est son moto. Il veut vivre dans des villes asiatiques, avec des millions de personnes, dans des mini-appartements, toujours plus. Toujours plus. Survivre, à n’importe quel coût. Toujours plus. J’ai vu ces asiatiques s’entasser dans les tombeaux tant ils sont nombreux, dans des ignobles buildings. Paris n’est rien à côté, mais en prend la direction. Toujours plus. Toujours plus nombreux. S’entasser. Quand la reproduction faiblit, on ouvre l’immigration. Toujours plus nombreux, dans des villes toujours plus crades.
A contrario, l’Homme supérieur décrit par BAP est un guerrier nomade, un bâtisseur de cathédrale, il produit des villes belles et agréables, les villes de la Renaissance, de l’Europe.
Il ne peut vivre sans la liberté, la beauté, la fougue de la jeunesse, la folie.
Les hommes-termites sont intrinsèquement liés à la civilisation pure, orientale, à la survie, le seul débat est de savoir s’ils produisent cet état ou s’ils en sont le produit.
Le Monde-termitière
Si une récente projection va dans le sens contraire, la plupart s’accordent à dire que nous serons bientôt 10 milliards sur cette planète. Et donc les discussions fusent sur comment gérer cela : il faut que chacun se mette à manger vegan car cela maximise l’utilisation des sols, peu importe les qualités réelles ou fantasmées du régime, pour pouvoir nourrir tous ces hommes-termites. Nous les entasserons dans des giga-cités, des villes énormes, connectées, avec des mini-appartements (les pavillons individuels seront interdits pour maximiser l’utilisation locative des sols). Pour gérer cette masse, il sera vite nécessaire de mettre le crédit social chinois en place. Il faudra que le monde entier ressemble au choix à Shanghai (au mieux), ou à Lagos (plus probable). Et parce que la termitière et ses habitants n’ont pour but unique que la re-production, il sera nécessaire de punir toute forme d’intolérance, car un termite déviant ou exotique reste un bon termite.
Il importe peu aux hommes termites que cela puisse nous être intolérable, que l’on considère cela comme atroce et dystopique, la termitière ne peut que croitre. La termitière est l’aboutissement de la Technique décrit par Ellul. Exit les Traditions, le Beau ou le Bon, la philosophie même doit se subordonner à la Technique-termitière et ses ingénieurs du toujours plus sacré.
Beauty-hating cultures have one other peculiarity they all share, which is very revealing. They hate also privacy and personal space, they hate also beauty in good and refined manners.
Vouloir la croissance de la population est du termitisme mental, peu importe que vous fantasmiez des idées malthusiennes chez Bill Gates ou Schwab, que je soupçonne d’au contraire être des hommes-termites : ils veulent vous faire manger des insectes, non pas parce qu’ils veulent réduire la population mondiale, mais au contraire l’augmenter. Toujours plus nombreux.
Aucun écologiste actuel ne veut s’aventurer dans les traces de Linkola et de la réduction de population, mais nous réduire à l’état de bidonville grouillant et accueillant tous les fameux réfugiés climatiques, le but premier des écologistes politiques n’est pas la protection de l’environnement mais d’être toujours plus nombreux. Ils prennent simplement une autre route pour l’achever que les libéraux (la plupart sont également des termites-mentaux, qui paniquent à l’idée que la population diminuerait).
Cela s’accompagne, comme dit plus haut, d’un nivellement vers le bas, vers le grouillement et le putride, vers la haine de ce qui est élevé, beau ou structuré. D’où l’égalitarisme qui pullule et la promotion permanente chez nous de l’exogène et du raté, et la matriarchie. Sont détestés le talent, la grandeur, le sacré, l’individu et l’exceptionnel. Ainsi donc faut-il démanteler les grandes nations européennes, en priorité l’Art, et ensuite l’enseignement, et le reste suivra assurément.
C’est pourquoi, dans nos nations, sont promus les productions culturelles allochtones, avec le rap qui envahit l’entièreté du paysage musical disponible, la netflixication des séries et films, les religions occidentales toutes soumises au gargouillis termitier.
Toutes ces opérations nous sont imposées car les peuples européens ne sont pas des peuples termites, la termitière mondiale doit ainsi les déconstruire pour les digérer.
Qui sommes-nous
Nous ne sommes pas des termites. Nous n’avons pas à nous muter en termites pour accommoder la termitière mondiale, à réserver notre sympathie pour un monde qui n’est pas le nôtre et n’en a aucune à notre égard. Il y en a assez de devoir écouter les gargouillis fumeux de nos termites allochtones nous expliquer que la vilaine France exploite leur pays, d’entendre parler de racisme dans un pays aussi ouvert… Assez des courbettes de nos dirigeants auprès du Tiers-monde qui nous remercie en crachat et toujours plus de termites ici. Il est temps de partir de ces endroits, ou d’enfin se comporter comme ils nous fantasment.
Il est temps que notre esprit prométhéen revienne, et que le reste du monde entier se souvienne que nous l’avons sorti de son existence misérable. Notre peuple, lorsqu’il s’emmerde, casse l’atome en deux, va sur la Lune, fait réfléchir des grains de sable, émet la philosophie la plus avancée, part à la conquête du monde entier, et même altère le climat mondial, deux fois.
In the Bronze Age men had life and force, and I already see, far on the horizon of our world, but the glimmer is surely there—may it not be a mirage!—I see this spirit returning surely in our time. Piratical bands and brotherhoods will take to the seas, and not just to the seas. The enemies of Western man and the enemies of beauty are to learn just what was meant by a piratical race, a nest of pirates like the Chinese thought of the Dutch on first meeting them. I want to prepare you to receive this old spirit—old spirits are moving, from behind the reeds… the silhouette shimmers against a river in late summer, and I see already men who know how to honor such uncanny old friends.